La campagne électorale? Je n’ai pas encore le luxe de la suivre comme je le voudrais, plutôt comme je le pourrais, puisque je priorise la construction de mon nid. Le peu que je peux happer au passage ressort comme étant pathétique. Je sens que je vais voter pour encourager monétairement un parti et surtout pour ne pas le donner à Jaunisse, Pot-Line ou Marre-rio. Parmi les trois, seul le PQ pourrait hériter de mon x, si la stratégie le demande.
Mais vous ne perdez rien pour attendre…
Sinon, dans mes pérégrinations, je constate. Notre visite hier au Carrefour Laval pour du magasinage m’a confirmé ce que je pensais. Depuis que j’ai une voiture, j’ai dû me rendre dans cette ville, que j’ai fréquenté davantage voilà plus de vingt ans, et le changement est drastique. Nous avons fait un petit arrêt dans le coin bouffe en arrivant dans le centre d’achat et, en écoutant les gens parler autour de moi, j’avais l’impression de me trouver dans le West Island ou en Ontario, tandis que dans mon souvenir Laval était une ville grandement francophone, pour ne pas écrire « seulement ».
On a maintenant le choix de s’en foutre, de s’en inquiéter, ou même de s’en réjouir.